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the meeting point project

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Katy Martin, Nicolas Jacquette et Jérôme Liniger se sont rencontré la première fois en 2011, à l’occasion d’un colloque d’art à l’Université de Yale. Quelques jours plus tard, ils se retrouvèrent au studio de Katy à Manhattan, partageant autour de la peinture, de la photographie, et de leurs univers créatifs respectifs. Ils décidèrent, comme une évidence, de réaliser un projet ensemble, et commencèrent à imaginer les moyens de collaborer entre Paris et New York !

 

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Jérôme Liniger et Nicolas Jacquette au Colloque d’Art de l’Université de Yale – 2011

 

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Katy Martin présentant ses derniers travaux au Colloque d’Art de l’Université de Yale – 2011

 

Un an plus tard, Nicolas et Jérôme accueillaient Katy pour 10 jours. L’idée était d’organiser une performance photographiée, construite sur l’approche active et gestuelle de la peinture partagée par Jérôme Liniger et Katy Martin. Nicolas proposa de documenter la performance à la manière d’un reportage avec une série de photos.

 

Ajoutant à cette synergie, un quatrième collaborateur – Christophe Averlan – proposa de capturer la performance sous forme de film. Il avait comme projet un travail qui explorerait et recréerait l’intimité de la performance sous forme d’un travail artistique plus permanent.

 

A l’arrivée de Katy Martin à Paris, ils travaillèrent tous ensemble à l’écriture d’un scénario – qu’ils réfléchirent à ce moment là comme une peinture en trois actes. Ensuite ils mirent en place le studio, créant l’espace accueillant la performance.

 

En décembre 2012, à Paris, la première performance pour deux objectifs pris place : deux acteurs – tous deux artistes visuels – dans leurs médiums respectifs, créant une oeuvre plastique et poétique. Le résultat est un jeu entre abstraction et figuration, entre corps et pigments, théâtre et art visuel.

 

Liniger peint sur de grandes surfaces de plastiques translucide tendues pendant que Martin peint sur son propre corps, puis sur celui de Jérôme. Chacun des deux peintres gardant son propre style et son approche, la peinture qui en résulta et un véritable mélange des deux.

 

Le ballet artistique du photographe fit aussi partie intégrante du process, participant complètement à l’énergie et au dialogue de la peinture. La série de photographies de Jacquette devint une sorte de création picturale recadrant les matières brut des pigments, l’interaction des peintres et les traces des pinceaux.

 

S’y ajoutant, la caméra d’Averlan devint vivante, capturant la scène comme un documentaire, revisitant les gouttes et le mélange des textures de peau et de peinture.

 

Les quatre médiums se rencontrèrent dans l’œil mobile de la caméra : peinture, performance, photo et film. Les images capturèrent la vitalité du processus de peinture, ponctué par les sons des prises de vues de l’appareil photo évoquant un rythme cardiaque !

 

Avec cette performance, le premier pas était réalisé et le projet « The Meeting Point » débutait.

 

Ensuite, en janvier 2015, Averlan  commença une nouvelle phase, retravaillant les images vidéo pour leur donner une nouvelle dimension. Ce travaille existe maintnenant sous la forme d’un court métrage d’art de 6 minutes qui immerge pleinement dans l’esprit de la collaboration. Le film a été projeté en avant première à l’Anthology Film Archives de New York City, en Mai 2015, lors d’une soirée événement autour des travaux de Katy Martin. Cela a marqué le point culminant de la phase I de notre projet.

 

Nous avons le projets de futures « meetings » – peut être en incluant plus d’artistes – avec de nouvelles images , de nouveaux espaces et un dialogue plus fort encore entre les disciplines. L’idée, tant que nous travaillons ensemble, et de dépasser nos formes individuelles de création pour former un langage plus riche et des points de rencontres multiples.